La Médecine Ayurvédique, vieille de plusieurs siècles, connait bien cette recette sous le nom de Miel d’Or.
Mais quels sont les ingrédients?
Le miel d’abord : puissant anti-bactérien, surtout si vous utilisez du miel de Thym, sans développer de nouvelles bactéries résistantes, contrairement aux antibiotiques de l’industrie pharmaceutique. Une étude publiée dans le Journal européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses a révélé que le miel détruisait toutes les bactéries et tous les agents pathogènes sur lesquels il avait été testé, aussi bien en prise interne qu’en application externe
Le curcuma, quand à lui, notamment grâce à ses composés curcuminoïdes, possède des propriétés inégalées anti-inflammatoires, anti-bactériennes, anti-oxydante, cicatrisantes.
Le mélange des deux devient donc un puissant antibiotique naturel que l’on pourra utiliser pour de nombreuses pathologies tels que la grippe, le rhume, l’hypertension, l’hyperglycémie, l’asthme, le diabète, l’arthrite et toutes les problématiques de douleurs articulaires, l’inflammation de plaies ou brûlures, les problèmes de peau tels que l’eczéma, le psoriasis et acné…
De plus ce mélange permettrait également d’améliorer de façon significative les défenses immunitaires pris de façon préventive.
Recette
1 cuillère à café de curcuma moulu
¼ tasse de miel brut
Mélangez les ingrédients et garder le mélange dans un pot fermé, à température ambiante. Bien mélanger avant chaque utilisation.
Encore une recette à base de plantes à faire soi-même… Aussi bonne à la dégustation que pour notre santé! (enfin avec modération!)
Rien de telle qu’une odeur du vin chaud pour nous transporter dans des souvenirs d’hiver au coin du feu, de marché de Noël Alsacien ou de montagne… Ses ingrédients (qui peuvent variés au gré des envies) lui confèrent en effet des senteurs bien spécifiques qui nous transportent! Et toutes ses saveurs ne font pas que bouleverser nos papilles, elles ont également de nombreuses vertus médicinales.
Et c’est certainement pour cela qu’on retrouve le vin chaud dès l’Antiquité Romaine et qu’on le rencontre dans nombre de pays avec sa recette locale.
Un peu d’histoire…
Pour faciliter leur digestion lors des banquets pantagruéliques, les Romains consommaient un vin chaud à base de laurier, de poivre, de dattes et de miel : le Conditium Paradoxum.
À l’époque médiévale, le vin chaud était nommé ypocras ou hipocris car on l’attribut à Hippocrate. Il s’agit d’une version plus sucrée de la boisson romaine et avec du clou de girofle et de la cannelle.
En Suède c’est le « Glögg » littéralement ‘vin chauffé’ qui se consomme depuis 1600 environ et qui maintenant est traditionnellement bu à Noël vers 17h pour l’apéritif.
Beaucoup de pays dans le monde ont modifié la recette suédoise à la mode locale de leurs contrées et en traduisant le nom dans leur langue: en Français « Vin chaud », en Allemand, « Glühwein« , en Italien « vin brulé », en Roumanie « vin fiert », en Polonais « Grzane wino », en Slovaque « Varené vino ».
Vertus médicinale
Le vin chaud est un breuvage aux vertus particulièrement utile en hiver : tonique général de l’organisme, stimulant, apéritif (il ouvre l’apétit) mais aide aussi à la digestion anti-fatigue, anti-rhume, anti-grippe et anti-bronchite.
Le vin rouge tout d’abord, en petite quantité, est un formidable anti-oxydant et antiseptique. Le raisin présente également des vertus protectrices du système cardio-vasculaire.
Selon les épices utilisés les vertus complémentaires seront différentes.
Les épices de base, qui rappelons-le, sont des produits issus des plantes, sont la cannelle et le clou de girofle. La première au delà de son pouvoir anti-fatigue lors des convalescences, peut être utiliser pour réguler le diabète et aider le transit intestinal. Pour finir elle est une formidable allié en cas de douleurs dentaires. Le clou de girofle, quant à lui, est un anti-infectieux et antibactérien redoutable. Il facilite lui aussi la digestion, surtout pour les personnes ayant une digestion un peu lente. Il s’agit également d’un analgésique et anesthésiant important mais ce e sont pas ces vertus qui sont recherchées dans le vin chaud.
Les agrumes, dont l’orange, sont souvent de la partie. Celle-ci au delà de la vitamine C qu’elle apporte, stimule le système immunitaire et est source de calcium et de magnésium.
Et maintenant l’atelier de fabrication…
Cette recette est donc modulable selon les goûts et les envies , mais certains ingrédients sont incontournables : vin (rouge ou blanc), cannelle, clou de girofle et une base sucrante qui peut être du sirop de canne, du miel ou du sucre roux.
Le choix du vin en premier lieu est important : l’idéal est d’opter pour un vin rouge jeune, fruité et pas trop tannique. Selon vos goûts, privilégiez les cépages de type Gamay, Merlot, Mourvèdre, Cinsault. Un budget médian (ni un premier prix, ni un vin onéreux qui serait gâché) fera parfaitement l’affaire.
Pour 75 cl de vin
1 verre de jus d’orange
2 clous de girofle
1/2 bâton de cannelle
un zeste d’orange et quelques tranches pour la décoration des verres
On peut y ajouter d’autres fruits à l’envie (citron, figue sèche, raisin sec, amande effilée) ou diverses épices (anis étoilé, clous de girofle, noix de muscade, cardamome, vanille, gingembre, poivres).
La préparation ne doit jamais bouillir. 80 degrés est la température à ne pas dépasser. Avec un thermomètre de cuisine vous maîtriserez votre cuisson. Afin de réussir sa macération, il faut compter minimum 20 minutes de chauffe. Plus la cuisson est longue plus le degré d’alcool est faible et moins le vin chaud sera acide. Pensez à couvrir pour être sûr de conserver tous les arômes.
Et si ce breuvage accompagnait nos mets lors d’un atelier cuisine sauvage après une balade découverte des plantes sauvages? A suivre… 😉
Le cynorrhodon vous connaissez? La Baie de Goji de nos contrées…
Ce sont les seuls traces de couleurs ou presque qui restent eparpillés
dans les buissons sauvages à la fin de l’automne et au début de l’hiver.
Ces petites baies rouges sont le fruit de l’églantier ou rosier
sauvage. Vous l’avez d’ailleurs certainement utiliser enfant pour faire
des blagues qui démangent puisque un des autres noms du cynorrhodon est
le « poil à gratter » ou « gratte cul ». En effet ces graines sont couvertes
de petits poils urticants qui déclenche de vives démangeaisons.
Et pourtant, si les français le boudent, les scandinaves l’adulent (les
suédois en font même une soupe), et ils ont bien raison! Très riche en
vitamine C (une teneur 20 fois supérieur à celle de l’orange), en
vitamines et en minéraux, cette baie est très fortement anti-oxydante
(elle empêche nos cellules de vieillir! Youpi!!😁),
véritable boost pour l’hiver et ses maux, et diminuerait fortement les
risques cardio-vasculaires et le cholestérol! A utiliser en tisane ou en
cuisine.
Et oui, en plus sa pulpe est délicieuse (une fois les graines et leurs vilains poils urticants retirés! 😳) en confiture, sirop ou en ketchup naturel.
Un exemple de recette : la sauce aigre douce aux cynorrhodons
Il vous faudra 200gr de baies, 1 oignon et 1 cube de bouillon de légumes
Cuire les baies a la vapeur pour les ramollir
Faire suer l’oignon émincé avec les baies et déglacer la poêle au vin blanc.
Laisser réduire 15 minutes
Ajouter le demi cube de bouillon de légumes.
Mixer et passer au chinois fin.
Ajouter du miel selon votre goût afin de donner le goût légèrement sucré.
Encore une plante a redécouvrir et à cueillir en balade! 😉
En ces temps froids qui avancent vers l’hiver, beaucoup de plantes ont déjà commencé leur hibernation. Ce n’est pas le cas de l’Ortie et du Plantain, grandes resistantes de l’hiver, dont nous pouvons profiter des vertus toute l’année.
Rappelons que l’Ortie est une grande allié santé pour ses minéraux (le fer, le magnésium, le calcium entre autres), ses vitamines et ses protéines (300g d’ortie suffit à un adulte pour avoir son ratio de protéines journalier!). Elle est donc reminéralisante en période de convalescence et utile pour bien des petits tracas quotidiens (anémie ferrique, baisse de tonus, rhumatismes, arthrose… et même pour les problèmes de prostate de ces messieurs!)
Le Plantain quand à lui nous vient ne aide face aux allergies (aussi bien les réactions cutanées que les rhinites allergiques), aux bronchites et viendra nous aider à cicatriser nos petits bobos.
Mais ici ce sont les vertus culinaires de ces deux merveilleuses plantes que nous allons utiliser pour un délicieux pesto Ortie-Plantain.
Il y a bien longtemps, en 1098, naissait en Allemagne Hildegarde von Bingen. Cette petite fille fut placée par ses parents à l’âge de 8 ans dans un couvent de religieuses bénédictines.
Chose étrange, depuis ses trois ans, elle affirme recevoir des visions et entendre des voix. Au début, elle garde cela pour elle, sans doute effrayée par ce qui lui arrive. Puis elle se confie et sous l’insistance de certaines personnes de son entourage, elle commence à écrire les “messages divins” qu’elle reçoit pour en garder trace. Ce qu’elle entend et voit concerne la musique, la nature, la linguistique, la cuisine, la médecine, la santé, les remèdes naturels, la physique…Et beaucoup de ces « révélations » ont maintenant été confirmées par la science.
Elle est ainsi, de son temps, considérée comme une guérisseuse, grâce aux remèdes qu’elle fournit. Aujourd’hui, on la considère parfois comme la “mère de la phytothérapie (soin par les plantes)” grâce à ses écrits.
C’est à elle qu’on doit la recette des biscuits de la joie, véritable remède pour calmer et rendre joyeux, grâce à certains aliments dont elle sentait leurs vertus.
C’est le cas de la farine d’épeautre, contenu dans les biscuits de la joie, dont on sait maintenant qu’elle contient 12 fois plus de magnésium que la farine de blé et contient une belle quantité de la molécule permettant la fabrication de l’hormone du bonheur : la sérotonine.
Et maintenant la recette!! 🤩😍
Ingrédients pour 30 biscuit
500 g de farine d’épeautre 4 jaunes d’œufs
180 g de beurre
140 g de sucre de canne
70 g de sirop d’érable (ou de miel liquide)
2 pincées de sel
15 g de cannelle
15 g de noix de muscade
3 g de clous de girofle
🥨Préchauffer le four à 180° C.* 🥨Faire fondre le beurre à feu doux. 🥨Ajouter le sirop d’érable, le sucre, les jaunes d’œufs, le sel et les épices finement broyés. 🥨 Incorporer la farine à la préparation. Pétrir. 🥨Étaler la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et garder une épaisseur de quelques millimètres. 🥨Découper les biscuits à l’emporte pièce. 🥨Poser sur une plaque munie de papier sulfurisé. 🥨Enfourner 10 min en surveillant bien la cuisson. 🥨Sortir les biscuits légèrement mous qui vont durcir en refroidissant. 🥨Déguster ces biscuits de la joie.
Verser l’eau et le sucre dans une casserole. Faire chauffer jusqu’à dissolution du sucre
Laisser refroidir.
Dans le sirop refroidi, incorporer progressivement les feuilles de lierre terrestre, en mixant au fur et à mesure, jusqu’à l’obtention du goût souhaité.
Laisser infuser le plus longtemps possible afin d’obtenir un maximum de saveur. (plus longtemps il infuse, moins il est nécessaire d’en utiliser)
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Ajouter progressivement le jus de citron en goûtant au fur et à mesure et en s’arrêtant avant que le goût du citron ne domine. Celui-ci sert uniquement à casser l’éventuelle amertume et à donner du ‘peps’ au sorbet.
Passer en sorbetière. Une fois le sorbet pris à trois quarts, incorporer un blanc d’oeuf battu en neige pour plus d’onctuosité
Servir accompagné d’une jeune feuille ou d’une jolie fleur violette de lierre terrestre pour la déco
nom latin : glechoma hederacea noms communs: herbe de saint Jean, gléchome faux lierre, couronne de terre… cueillettes : printemps, été, automne habitat(s) : herbes hautes, zones semi-ombragées
Mais qui est donc cette plante que l’on croise un peu partout au jardin et dans la nature? Lierre terrestre vous avez dit? Et pourtant cette jolie petite sauvage a autant en commun avec le lierre que le lion a du chat. Pas grand chose… En effet le lierre terrestre fait partie de la famille des menthes, dont elle en a l’odeur mentholée. Cela en fait une aromatique intéressante pour la cuisine sauvage, aussi bien par l’utilisation de ses feuilles que de ses jolies petites fleurs au printemps et en été. Autrefois il était d’ailleurs utilisé pour aromatiser la bière en lieu et place du houblon.
Le lierre terrestre est une vivace (qui est perenne d’une année sur l’autre) rampante de 5 à 40 cm de hauteur. Il se propage par stolons (tiges rampantes qui s’enracinent un peu plus loin que le plant mère) comme le fraisier. Cela en fait une plante un peu envahissante. Des tiges verticales se développent au niveau de chaque enracinement au printemps et des fleurs en forme de coeur y poussent ainsi que de jolies petites fleurs violettes.
Le lierre terrestre a de nombreuses vertus médicinales. On l’utilisera cependant avec modération pour éviter des diarrhées en cas d’utilisation prolongée, à cause de son action sur l’appareil digestif.
Ses composantes mentholées et rosmariniques en font un excellent remède pectoral. Toutes sortes d’affections de la sphère ORL peuvent bénéficier de ses propriétés : Affections bronchiques, toux avec mucosité, sinusite, otite, formes humides de l’asthme.
En cuisine
Souvent utilisé en salade, le lierre terrestre peut avoir de nombreux emplois culinaires. Certains l’utilisent même pour aromatiser la… choucroute ! Les très jolies petites fleurs du lierre terrestre décoreront avec goût vos nombreuses préparations.
Confusion possible?
Pas vraiment de confusion possible (de très loin avec la buggle rampant ou la ficaire) surtout quand le lierre terrestre est en fleurs.
L’onagre (Oenothera biennis) appartient à la famille des onagracées. Plante d’environ 1 mètre de hauteur, originaire d’Amérique du Nord, on la rencontre aussi dans les zones côtières méditerranéennes et atlantiques. L’onagre donne de très belles fleurs jaune d’or, au parfum très agréable. L ‘onagre, plante réputée en phytothérapie peut aussi être utilisée en plante ornementale.
Il s’agit d’ une plante bisannuelle. Pendant la première année, elle produit seulement des rosettes de feuilles. Les fleurs n’apparaissent qu’à partir de la deuxième année. Si elle peut pousser à l’état sauvage, l’onagre est de plus en plus cultivée pour être utilisée comme plante ornementale ou plante médicinale.
Cette fleur s’ouvre en quelques minutes à la tombée de la nuit l’été, et fane au lever du jour. On la surnomme ainsi « Belle de nuit » ou « Primevère du soir ». On la retrouve également sous les appellations de « jambon de jardinier » pour l’aspect rose de sa racine après cuisson, d’« herbe aux ânes » en raison de ses oreilles rappelant celles de l’animal.
L’onagre peut pousser sur n’importe quel sol mais elle a une préférence pour les sols meubles et sablonneux, bien ensoleillés. Vous trouverez donc cette plante à l’état sauvage sur une terre sablonneuse de préférence, dans les dunes ou dans le lit des rivières, mais également sur un terrain en friche, en bordure des routes, sur des talus, dans des haies de jardin…
Histoire de cette plante
Son usage thérapeutique n’est pas nouveau puisque les indiens d’Amérique utilisaient les feuilles d’onagre comme cataplasmes en cas de blessures cutanées et autres problèmes de peau.
Ils consommaient aussi les racines d’onagre pour leurs vertus nutritionnelles et fabriquaient avec une boisson contre la toux. Ils employaient les graines broyées pour faire disparaître les éruptions cutanées.
Il faut néanmoins attendre le XVIIème siècle pour que l’onagre arrive en Europe. L’histoire raconte que les bateaux des Européens, en provenance des Amériques, étaient ballastés à l’aide de terre, que les marins déchargeaient ensuite dans les ports à la fin du voyage. De ces amoncellements de terre, des graines d’onagre ont peu à peu germé et laissé la plante pousser à l’air libre. À cette époque en Europe, cette fleur était connue sous le nom de « King’s Cure All ».
Mais, l’onagre ne fut exploitée pour ses vertus que bien plus tard, au début des années 1960.
Elle est d’abord à la mode comme plante ornementale avant d’être plébiscitée pour ses vertus nutritionnelles et thérapeutiques.
Aujourd’hui, obtenue à partir des graines de la plante, l’huile d’onagre est très prisée en phytothérapie.
Vertus de l’Onagre en phytothérapie
La plante onagre a de nombreuses utilisations possibles en phytothérapie.
L’huile d’onagre est extrêmement riche en acides gras essentiels, dont les oméga 6, et plus particuièrement l’acide gamma-linolénique (10 %) et l’acide linoléique (72 %).
Cette composition en font une alliée privilégiée pour les femmes. En effet l’acide gamma-linolénique est un précurseur des prostaglandines, dont la quantité insuffisante est notamment impliquée dans la survenue du syndrome prémenstruel, des symptômes des règles et des symptômes de la ménopause.
Plusieurs études ont montré que cette huile peut donc contribuer à :
limiter la survenue du syndrome prémenstruel
soulager les symptômes caractéristiques des règles, dont les douleurs utérines, les maux de tête, la rétention d’eau, l’irritabilité et le gonflement mammaire
réduire les symptômes de la ménopause
L’onagre participe en outre à soulager les douleurs articulaires. Les acides gras essentiels et la vitamine E de cette plante, par leur action antioxydante, concourent à protéger la peau du vieillissement. A cet effet, les vertus de l’onagre sont communément employées en cosmétique pour lutter contre les dommages causés par les radicaux libres. Des études montrent également que l’onagre présente un intérêt pour traiter certaines affections cutanées comme l’eczéma.
Grâce à son activité antioxydante, l’huile d’onagre peut aussi contribuer à la protection des cellules du système cardiovasculaire. Cet effet cardioprotecteur semble également être renforcé par d’autres actions des principes actifs de l’onagre. L’ensemble de ces principes actifs aident à limiter le taux de mauvais cholestrérol, à réguler la circulation sanguine en diminuant l’agrégation plaquettaire et la tension artérielle. L’huile d’onagre pourrait ainsi avoir un intérêt pour la prévention des thromboses, de l’hypertension artérielle, des accidents vasculaires cérébraux et des infarctus du myocarde.
L’onagre semble, enfin, soutenir les foies sensibles contre les agressions des boissons alcoolisées.
Et si on cuisinait l’Onagre ?
L’onagre en cuisine est une richesse mais les recettes sont rares. Dans l’onagre, comme dans le cochon, tout est bon. Surnomée « jambon du jardinier », la racine charnue, peut se cuire comme des salsifis, se faire en gratin ou en soupe. Mieux vaut les récoltées avant que les fleurs n’apparaissent pour éviter toute amertume. Elle peut également se manger crue en salade, ainsi que lesjeunes feuilles. Tout comme la racine, elles peuvent aussi se cuire au printemps comme un légume pour une soupe ou une poêlée. Il faudra cependant les faire cuire deux fois dans des eaux différentes. Les belles fleurs jaunes quand à elles mettront de la couleurs dans les crudités ou salade. Pour finir, les graines seront grillées ou broyées dans un mortier pour les ajoutez à à la pâte à pain, aux salades ou aux soupes. On peut également l’ajouter à un müelsi maison.
La légende raconte que la racine d’Onagre, trempée dans du vin, rend possible la domestication des animaux sauvages. D’où son nom tiré du grec Oenos = « vin » et Thêr = « animal sauvage ».